Publié le dim, 17/01/2016 - 08:04 | Modifié le dim, 17/01/2016 - 11:02
La chanteuse congolaise de musique chrétienne Marie Misamu est décédée samedi 16 janvier dans la soirée à Kinshasa.
Le président de l’Association des musiciens chrétiens du Congo (AMCC), Patrice Ngoy Munsoko, joint au téléphone, a confirmé l’information à Radio Okapi.
« Oui j’ai des informations sûres. Il y a le chargé des provinces de l’AMCC qui venait de m’informer. Comme il est chargé de provinces, il dit qu’il a été là. Et moi, je vais me déplacer tout à l’heure pour aller vérifier où on a gardé son corps. Dans les heures qui viennent, je pourrai encore vous préciser », a fait savoir Patrice Ngoy Munsoko.
Un cousin de la chanteuse joint au téléphone par Radio Okapi raconte que Marie Misamu se trouvait à une retraite de prière quand elle a ressenti des « malaises ».
Elle a été conduite à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise à Ndjili le samedi. Elle y est décédée le même jour vers 19 heures.
Ecouter le témoignage (en lingala) d’Eric Mvula, cousin de Marie Misamu.
De nombreuses personnes se sont rassemblées autour de cet hôpital où le corps de la chanteuse est gardé ainsi qu’au domicile familial de Marie Misamu.
Chanteuse à succès
Marie Misamu était l’une des chanteuses religieuses les plus en vue en RDC. Elle s’est notamment fait connaître avec la chanson « Seigneur » qui a recueilli un franc succès.
D’autres titres que la chanteuse a sorti par la suite comme « Mokeli na ngai », « Salela ngai bikamwa », « La reconnaissance » et « Eh Yahweh » ont également obtenu un très bon accueil auprès du public.
La nouvelle de la mort de la chanteuse a été rapidement relayée à travers les réseaux sociaux.
Sur Twitter, le hashtag #MarieMisamu est repris par les utilisateurs pour commenter l’information.
Pluie d’hommages à Marie Misamu
Kinshasa, 17/01/2016 / Société
La mort, le samedi 16 janvier dans la soirée, de cette chanteuse de charme de la musique chrétienne a provoqué des vives réactions dans les milieux des Congolais, notamment dans les réseaux sociaux.
La nouvelle est tombée le samedi comme un couperet chez les Congolais qui célébraient le 15ème anniversaire de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. La célèbre chanteuse chrétienne Marie Misamu a rendu l’âme.
Selon les membres de famille, l’artiste est décédée vers 19 heures à l’hôpital de l’amitié Sino-Congolaise de Masina le samedi 16 janvier. Elle était admise dans cette formation hospitalière le même jour après des malaises ressentis le jeudi 14 janvier au niveau de la poitrine. A ce moment, elle était en pleine retraite de prière au Mont Mangengenge dans la partie Est de la capitale, raconte sur Radio Okapi un cousin de la chanteuse du nom d’Eric Mvula.
Depuis l’annonce de ce décès, les médias sont agités. Dans les réseaux sociaux, des Congolais saluent la mémoire d’une chanteuse qui a su s’imposer sur la scène musicale chrétienne grâce notamment à sa voie mélancolique qui charmait des nombreux mélomanes.
« J'ai appris le décès prématuré de Marie Misamu. Il est difficile de trouver les mots justes pour traduire ce que l'on ressent en pareille circonstance, mais sachez que je suis avec vous en pensée. Mes plus sincères condoléances à sa famille, proches et amis. Un artiste ne meurt jamais. Repose en paix Marie Misamu », a posté Koffi Olomide sur sa page Facebook. « RIP Marie Misamu », a twetté Fally Ipupa.
« C'est dur, très dur même, mais que faut-il faire !!! C'est Dieu qui Est le Maître Suprême. Que le Saint Esprit puisse consoler la famille toute entière de sœur Marie et les Congolais en général... Que ton âme repose en paix ! », a réagi un internaute congolais. Et l’autre de commenter : « Elle est bel et bien partie, la sœur Marie Misamu. Cette voix mélancolique s'est tue pour toujours ».
Sur Facebook, Twitter, WhatsApp et bien d’autres réseaux sociaux, une pluie d’hommages à celle qui s’est révélée au public vers les années 1990 avec la chanson « Seigneur » chantée avec feu Evangéliste Debaba. Marie Misamu a aussi produit des morceaux à succès comme ‘’Salela Nga Bikamua’’, ‘’Eh Yahwe’’, ‘’Reconnaissance’’.