L'immigration est un phénomène très ancien et c'est ce qui a favorisé l'habitation entière de la planète terre. Les raisons de l'immigration sont énormes telles que l'hostilité du milieu ou l'on vit, les raisons économiques, l'esclavagisme, les études, le gout de l'aventure, le mariage et la maladie.

Tout individu qui immigre passe une période de transition qui peut être très courte, longue ou alors définitive. Cette période amène l'individu à s'adapter, s'assimiler ou alors a s'intégrer.

L'adaptation est l'accoutumance aux conditions de vie que présente un milieu ambiant. Il est accompagne des changements des habitudes et même de la forme physique comme chez les animaux.

L'assimilation est le processus par lequel passe un individu étranger (ou un groupe) pour faire partie d'un nouveau groupe social ; elle s'accompagne généralement d'une assimilation linguistique; L'observation des faits sociologiques révèle que la perte ou la conservation de la langue maternelle ne sont pas des critères pour conclure à l'assimilation ou à la non-assimilation d'une collectivité ( Ping Chen, 2010 ). Les Irlandais de l'Irlande du Sud ont adopté la langue de leurs conquérants anglais, mais ils ont conservé la liberté d'agir comme nation indépendante (Michel Brunet, 1956).

L'assimilation, pour les immigrants comme pour les membres d'une société soumise à la domination immédiate d'une autre société, c'est la perte de la liberté d'agir par soi-même. L'immigrant doit accepter les conditions que lui impose le nouveau milieu où il s'établit. La nation que le sort des armes et des traités a placée en permanence sous l'autorité d'une autre nation subit les directives de celle-ci. Finalement, elle est amenée à adopter les manières de penser et d'agir de la majorité. Ses propres dirigeants deviennent les interprètes de ceux qui ont la maîtrise politique et économique du pays.

Consciemment ou inconsciemment, ils donnent leur appui aux pressions assimilatrices. L'observation des faits sociologiques révèle que la perte ou la conservation de la langue maternelle ne sont pas des critères pour conclure à l'assimilation ou à la non-assimilation d'une collectivité.

L'intégration

Définition : Le rapprochement des gens de différents groupes raciaux ou ethniques dans l'association libre et égale, comme dans la société ou une organisation ; déségrégation.

Il ya plusieurs sorte d'intégration :

L'intégration sociale, en sociologie et autres sciences sociales, est le mouvement des groupes minoritaires tels que les minorités ethniques, les réfugiés et les couches défavorisées de la société dans le courant dominant des sociétés ( Mikhaël ELBAZ, 2007) . Les membres des groupes minoritaires ainsi obtenir un accès complet aux possibilités, aux droits et services disponibles pour les membres du grand public.

L'intégration raciale, ou simplement d'intégration comprend la déségrégation (le processus de mettre fin à la ségrégation raciale systématique). En plus de la déségrégation, l'intégration comporte des objectifs tels que le nivellement des obstacles à l'association, en créant l'égalité des chances sans distinction de race, et le développement d'une culture qui s'appuie sur des traditions diverses, plutôt que de simplement mettre une minorité raciale dans la culture majoritaire ( Sheldon Danziger, Deborah Reed, et Tony N. Brown, 2004) . La déségrégation est surtout une question légale, l'intégration en grande partie un phénomène social.

L'intégration Economique se réfère aux échanges unification entre différents états par la suppression partielle ou totale des tarifs douaniers sur les échanges qui se déroulent dans les frontières de chaque état. Ce qu'on entend à son tour à faire baisser les prix pour les distributeurs et les consommateurs (comme aucun droit de douane sont payés dans la zone intégrée) et l'objectif est d'accroître les échanges (David Dodge, 2003).

Les effets de stimulation du commerce destinés à l'aide de l'intégration économique font partie de la théorie économique actuelle de la deuxième meilleure: si, en théorie, la meilleure option est de libre-échange, la concurrence est libre et sans entraves aux échanges que ce soit. Le libre-échange est considéré comme une option idéaliste, et bien que réalisés dans certains pays développés, l'intégration économique a été considérée comme la «deuxième meilleure option pour le commerce mondial où les obstacles au libre-échange intégral existent.

L'intégration dans l'éducation : l'éducation est la clé pour réaliser son rêve, elle ouvre la porte à une carrière pour la sécurité de la personne, de son foyer et de sa famille élargie.

Lorsque les immigrants à s'adapter et à emprunter à une autre culture, ils peuvent assimiler ou intégrer. L'assimilation implique un rejet de l'immigrant de sa propre culture. L'intégration est plus positif pour les immigrés et la société que l'assimilation des immigrants parce que l'immigrant participe a la nouvelle culture tout en conservant sa propre identité. Une intégration réussie peut être mesurée par le niveau de l'acquisition du langage, l'accès à et la réussite dans la formation programmes et de l'éducation, l'intégration au marché du travail et de l'utilisation des soins de santé et d'autres secteurs.
Les attitudes des communautés, des similitudes entre les cultures, et un réseau de soutien composé de membres de la culture d'origine influence intégration

L'intégration des Congolais dans la société Américaine

Il est d'abord nécessaire de pouvoir parler de l'immigration des congolais en général avant de toucher la société Américaine. Avant l'Independence, le congolais ne quittait son pays que pour deux principales raisons : les études ou alors le tourisme. Le premier pays bien sur à être visité pour ce faire est la Belgique, notre ancien colon, qui a forme les premiers cadres congolais.

La Suède, la France, et quelques autres pays Européens recevaient un nombre réduit des Congolais. Tous ces congolais qui sortaient du pays, rentraient fièrement au pays car il faisait bon vivre au Congo qu'ailleurs. Les revenants étaient reçus comme cadres et enseignants de valeur. Personne ne voulait rester en dehors du Congo. Le premier mandat de Kasa-Vubu a reçu beaucoup plus des revenants que celui de la deuxième république de Mobutu. Sa dictature a commence à créer plus des refugies politiques qu'avant. Les retombées des années 1972 avec a Zaïrianisation avait crée une autre catégorie des immigrants, ce sont les refugies économiques plutôt que politiques. Les guerres injustes qui s'en ont suivies ont augmenté le nombre des Congolais vivant à l'étranger. C'est ainsi qu'aujourd'hui 20% des Congolais vivent à l'étranger.

Les Congolais des USA

Le mouvement migratoire des congolais aux USA a commencé vers les années 1960 pour des raisons d'études comme énumérées au début de ce document. Aux USA, ce sont surtout les confessions religieuses comme les Baptistes, les Presbytériens, et les autres protestants qui accordaient des bourses d'études aux jeunes étudiants pour préparer un remplacement des cadres a la place et endroit des missionnaires en retraite. Les Congolais sont venus aux USA pour étudier et rentrer afin de servir de cadre dans leurs confessions religieuses d'origine. C'est vers les années 1970 après avoir découvert en Mobutu un dictateur que les congolais avaient décidé de choisir les USA comme les autres pays comme endroit de refuge.

Les Congolais vivant aux USA ont du moins réussi à une forme d'intégration. Les rapports statistiques révèlent que les Congolais américains ont un des meilleurs rendements scolaires des immigrants de l'Afrique francophone aux Etats-Unis. La plupart des immigrants ainsi que leurs enfants ont au moins un baccalauréat complété dans les universités américaines. Les Congolais sont très compétitifs et les plus diplômés dans les quatre ans au niveau du premier cycle. La réalisation est énorme considérant le fait que l'anglais dans le Congo n'est enseigné comme langue étrangère à l'école secondaire. En dépit de leur excellence académique dans les universités ou collèges américains, les Congolais immigrants américains et congolais ont du mal à percer le monde. Mais professionnelle, il n'est pas rare de trouver des médecins congolais pratiquant ou professeurs d'université à quelques-uns des collèges bien connus de l'Amérique (US Census Bureau & US Department of State).

Plusieurs fléaux nous font échouer dans d'autres domaines d'intégration:

•  La peur

•  Un manque flagrant des informations ou alors nous contactons des mauvais informateurs

•  Un manque de bonne volonté pour aider les nouveaux venus

•  La méfiance

•  L'orgueil

•  Les divisions sectorielles

•  Bref l'ignorance.

Nous devons combattre ces ennemies pour que les congolais arriver à percer tous ces secteurs d'intégration comme les juifs, les chinois, et les mexicains. Notre défaut est de ne fournir aucun effort pour y arriver. D'autant plus que nous allons nous cantonner dans nos petits coins et ne pas être solidaire, nous resterons inconnus dans la société américaine.

Conclusion

L'inclusion sociale n'est pas automatique. Les investissements dans l'éducation publique, des soins de santé et de transport, la facilitation de l'autosuffisance économique conduisent à intégration. Afin de maximiser l'intégration des immigrants congolais, la communauté doit s'engager à promouvoir l'engagement civique, offrant aux jeunes et aux programmes d'éducation des adultes, en encourageant la participation des parents à l'école, création de l'effectif et les occasions d'affaires, investir dans les quartiers et favoriser la communication interculturelle et un bon le leadership. Les immigrés sans-papiers piégés dans leur statut entravent l'intégration. Nous devons adopter une politique communautaire pour fournir à la population sans-papiers des voies pour leur légalisation qui permettrait de promouvoir l'intégration. Peu importe là où nous sommes et qui nous sommes, même les lieux ou nous habitons. Une entente parfaite, une vie communautaire soudée et un bannissement des clivages ethniques, religieux et sectaires peuvent nous conduire à une intégration sociale, éducationnelle, et pourquoi pas politique dans la société américaine.

L'ERREUR HUMAINE EST L'IMPATIENCE A TOUT EFFORT, LE PROGRES HUMAIN N'EST PAS A LA HAUTEUR D'UNE GENERATION, MAIS IL EST A L'ECHELLE DE L'HISTOIRE (De Rochefoucauld, 1961). Après cinquante années d'indépendance, nous congolais devons continuer à sauvegarder notre identité dans la dignité partout ou nous sommes. S'intégrer n'est pas s'effacer, mais contribuer à la promotion sociale, éducationnelle, culturelle, et économique dans la société ou l'on vit. Les exemples des chinois, japonais, juifs, arabes, latinos, et indiens en sont les cas éloquents.

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