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La nouvelle Assemblée Nationale a été installée

Par Nina Yacoubian / MONUC

22 sep. 06 - 15h55

La nouvelle Assemblée Nationale de la 3e république s'est installée aujourd'hui vendredi 22 septembre 2006 au palais du peuple à Kinshasa pour accueillir les 500 députés nouvellement élus.

L'Assemblée Nationale est un nouveau jalon dans la transition historique vers la paix et la démocratie
Les nouveaux députés élus le 30 juillet 2006, lors des premiers scrutins libres et démocratiques depuis plus de 40 ans, se sont réunit en session extraordinaire pour la première fois ce vendredi 22 septembre 2006 dans l'après-midi.

La session a commencé par l'élection du bureau provisoire qui est présidé par M. Joseph Mbenza Thubi, le doyen des députés élus, comme l'indique la Constitution.

Les premières taches de la nouvelle assemblée seront de se doter d'un règlement intérieur et de voir les questions relatives à son fonctionnement, selon stipule l'article 114 de la nouvelle Constitution.

D'après les résultats provisoires des législatives du 30 juillet annoncés par la Commission électoral indépendant (CEI), l'alliance pour la majorité présidentielle (AMP) du président Kabila domine l'assemblé. L'AMP est secondé par le regroupement des nationalistes congolais (RENACO) du vice président JP Bemba.

Pour sa part, le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) de l'opposant Antoine Gizenga et l'Union des démocrates mobutistes (UDEMO) de Nzanga Mobutu, fils de l'ancien ex-dictateur Mobutu Sese Seko, ont fait savoir officiellement qu'ils allaient soutenir J. Kabila pour le deuxième tour de l'élection présidentielle et qu'ils allaient rejoindre le camp de l'AMP dans l'assemblée nationale.

Cette assemblée se caractérise, entre autres, par le nombre important des élus indépendants et la faible représentation féminine qui n'arrive pas au 10% du total des élus

Dans un communiqué, la MONUC a salué l'installation de cette nouvelle institution: “L'Assemblée Nationale est donc la première institution nouvellement installée sous la nouvelle Constitution, posant ainsi un nouveau jalon dans la transition historique vers la paix et la démocratie en RDC. La MONUC félicite le peuple congolais en particulier, et les membres élus de l'Assemblée Nationale en général, pour cette oeuvre remarquable”.

© Congo Vision


RDC: installation vendredi de la 1ère Assemblée librement élue en 41 ans

AFP

22 sep. 06 - 14h35

KINSHASA, 22 sept 2006 (AFP) - Les 500 députés de la nouvelle Assemblée nationale de République démocratique du Congo (RDC), élus le 30 juillet lors des premiers scrutins libres depuis 41 ans dans le pays, siègent pour la première fois vendredi après-midi à Kinshasa.

En fin de matinée, plus d'une centaine d'entre eux, pressés, émus ou anxieux, se sont présentés à l'Assemblée pour y être enregistrés et régler des questions administratives avant la session extraordinaire inaugurale de l'après-midi.

"J'ai reçu mandat de ma base pour mettre fin à l'enclavement du territoire de Bondo", a déclaré à l'AFP Lucie Kipele, élue dans cette circonscription de Province orientale (nord-est).

"A Bondo, il n'y a pas d'école, pas d'hôpitaux, pas de routes. Nous sommes venus avec la ferme détermination de changer cette situation", a-t-elle expliqué.

"La tâche qui nous attend est énorme, a renchéri Christophe Mboso Nkodia, élu dans le Bandundu (ouest). Nous ferons de notre mieux pour redonner une âme à cette République".

Les députés des provinces de l'est, très marquées par la dernière guerre sur le sol congolais (1998-2003), ont comme priorité "la sécurité" et "la paix" pour leurs électeurs.

La presse de Kinshasa a salué vendredi la mise en place du "premier jalon de la IIIe République" congolaise.

Pour Le Potentiel (centre), la première session extraordinaire de l'Assemblée marque "l'aboutissement d'une étape d'un long processus de démocratisation", émaillé de nombreuses crises et qui doit mettre "un terme à la crise de légitimité du pays dont les origines remontent à 1960", année de l'indépendance du Congo, obtenue de la Belgique.

Les dernières législatives considérées comme libres et pluralistes ont eu lieu en avril 1965, quelques mois avant le coup d'Etat de Joseph-Désiré Mobutu, qui a ensuite régné pendant 32 ans sur le pays.

La nouvelle Assemblée est dominée par l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP) du président Joseph Kabila, qui affrontera le vice-président Jean-Pierre Bemba au second tour de la présidentielle le 29 octobre.

Selon les résultats des législatives annoncés par la Commission électorale indépendante (CEI) et compilés par l'AFP, l'AMP a obtenu entre 208 et 230 des 500 sièges.

La deuxième plate-forme, le Regroupement des nationalistes congolais (Renaco) du vice-président Jean-Pierre Bemba, récolte entre 100 et 113 sièges.

Le camp Kabila a notamment raflé des sièges dans l'est du pays, tandis que le camp Bemba s'est plutôt imposé à l'ouest.

Mais jeudi, l'AMP a obtenu le renfort conséquent des 34 députés du Parti lumumbiste unifié (Palu) de l'opposant Antoine Gizenga, essentiellement basé dans l'ouest (Bandundu et Kinshasa). Le Palu a annoncé son soutien à Kabila au second tour en échange de solides garanties quant à la composition du futur
gouvernement.

Ce soutien de poids s'ajoute au récent ralliement parlementaire de l'Union des démocrates mobutistes (Udemo) de Nzanga Mobutu, fils du dictateur zaïrois, dont 8 des 9 députés ont été élus dans la province de l'Equateur (nord-ouest), fief de Jean-Pierre Bemba.

Les groupes parlementaires ne devraient toutefois pas être constitués ce vendredi, session essentiellement destinée à désigner un bureau provisoire de l'Assemblée - traditionnellement présidé par le doyen d'âge des députés - qui organisera l'élection du bureau définitif et des commissions parlementaires.

A l'issue de cette session, 23 ministres et vices-ministres, élus députés, disposeront de huit jours pour décider s'ils siègeront à l'Assemblée ou s'ils préfèrent se maintenir au gouvernement.

Un remaniement ministériel, probablement le dernier de la transition politique entamée en 2003 en RDC, devrait intervenir dans les jours qui viennent.

© Congo Vision


RDC: installation de la première Assemblée librement élue en 41 ans

KINSHASA (AFP) - 22/09/2006 20h13 - La nouvelle Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), dont les 500 députés ont été élus le 30 juillet lors des premiers scrutins libres depuis 41 ans dans le pays, a siégé pour la première fois vendredi à Kinshasa.

"Je déclare ouverte la première séance plénière de l'Assemblée nationale", a déclaré le secrétaire général de l'Assemblée, Constant Tshiswaka, en présence de 438 des 500 députés élus.

Les députés se sont ensuite levés, souriants pour certains, très émus pour d'autres, pour entonner l'hymne national, qui appelle à bâtir "un pays plus beau qu'avant".

Cette assemblée est la première institution élue de la IIIe République. Les dernières législatives considérées comme pluralistes ont eu lieu en avril 1965, quelques mois avant le coup d'Etat de Joseph-Désiré Mobutu, qui a ensuite régné pendant 32 ans.

Les députés de la précédente assemblée avaient été désignés, par quotas, au sein des différentes composantes politiques congolaises signataires de l'Accord régissant la transition politique lancée en 2003 en RDC après une guerre régionale de près de 5 ans.

Le secrétaire général a rappelé aux députés la "lourde charge" qui les attend dans un pays marqué par une succession de conflits et de crises de légitimité depuis son indépendance, obtenue en 1960 de la Belgique.

L'Assemblée a ensuite procédé à l'élection de son bureau provisoire, dirigé par le doyen d'âge des députés, Joseph Mbenza Thubi (75 ans).

Après une cérémonie inaugurale d'une heure et demi, M. Mbenza a suspendu la séance et annoncé sa reprise samedi matin pour la création des commissions chargées de la vérification des mandats des députés, préalable au début des travaux de la chambre.

La Mission des Nations unies en RDC (Monuc) a salué vendredi dans un communiqué l'installation de la nouvelle Assemblée comme "un nouveau jalon dans la transition historique vers la paix et la démocratie en RDC".

Soulignant le "rôle clé" de réformateur des parlementaires, la Monuc a appelé les députés "à adopter le plus rapidement possible des lois essentielles" à la reconstruction du pays, ruiné par des années de guerre (1996-2003) et de mauvaise gestion.

La nouvelle assemblée est dominée par l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP) du président Joseph Kabila, qui affrontera le vice-président Jean-Pierre Bemba le 29 octobre au second tour de la présidentielle. Les troupes des deux hommes se sont violemment affrontées du 20 au 22 août à Kinshasa, où un calme précaire règne depuis.

L'AMP a raflé plus de 200 sièges, essentiellement dans l'est du pays, tandis que le Regroupement des nationalistes congolais (Renaco) de M. Bemba a récolté une centaine de sièges, majoritairement dans l'ouest.

Jeudi, l'AMP a obtenu le renfort conséquent des 34 députés du Parti lumumbiste unifié (Palu) de l'opposant Antoine Gizenga, essentiellement basé dans l'ouest. Le Palu a annoncé son soutien à Kabila au second tour en échange de solides garanties quant à la composition du futur gouvernement.

"Nous allons mettre notre majorité au service des Congolais et du Congo tout entier, a assuré Vital Kamerhe, de l'AMP, promettant une lutte sévère contre "la fraude et la corruption".

Pour Delly Sesanga (Renaco), "l'action gouvernementale sera contrôlée de manière systématique pour (...) que ce peuple qui a placé en nous sa confiance trouve enfin satisfaction".

De son côté, le seul député blanc de l'Assemblée, l'homme d'affaires d'origine gréco-portugaise Jacques Chalupa (indépendant), s'est réjoui que les Congolais aient "enfin pu élire les personnes de leur choix".

Pour Manasse Bashizi, élu du Sud-Kivu (est), "la lutte contre l'impunité va devoir commencer et nous allons nous y atteler".

"L'est du pays, par où commencent des rébellions, des guerres, devra attirer plus d'attention. Nous sommes là pour que les Congolais vivent à jamais dans la paix", a-t-il lancé, très solennel.

Les députés devront dans les prochains jours élire le bureau définitif de l'Assemblée, tenant compte des grandes coalitions en présence.

A l'issue de cette première session, 23 ministres et vices-ministres, élus députés, disposent de huit jours pour décider s'ils siègeront à l'Assemblée ou s'ils préfèrent se maintenir au gouvernement.

Un remaniement ministériel, probablement le dernier du régime de transition, devrait intervenir dans les jours qui viennent.

© Congo Vision


Kinshasa: plus de 700 jeunes de la rue interpellés depuis jeudi (police)

AFP

22 sep. 06 - 14h40

KINSHASA, 22 sept 2006 (AFP) - Pus de 700 jeunes de la rue ont été interpellés ces derniers jours à Kinshasa, où plusieurs dizaines d'entre eux s'étaient affrontés mardi aux forces de l'ordre, a indiqué vendredi la police.

"Nous avons en garde à vue depuis jeudi environ 700 jeunes de la rue, auteurs de désordres créés mardi au centre-ville de Kinshasa où ils ont jeté des pierres contre la police et les passants", a déclaré à l'AFP le général Patrick Sabiti, le chef de la police à Kinshasa.

Mardi, plus d'une centaine de jeunes de la rue avaient paralysé la circulation dans le centre de la capitale de République démocratique du Congo (RDC), brûlant des pneus sur la chaussée et harcelant les forces de l'ordre à coups de pierres, pour exprimer leur colère après l'incendie de médias du vice-président Jean-Pierre Bemba.

"Ces jeunes gens s'adonnent depuis un certain temps à des actes de banditisme (...), à des agressions caractérisées à l'endroit de la population.

Plusieurs plaintes ont été enregistrées", a affirmé le général Sabiti.

"Nous procédons pour l'instant à l'identification de ces jeunes dont les 90% sont des majeurs. Ceux qui seront reconnus coupables (...) seront transférés devant les instances judiciaires et d'autres relaxés pour être remis à leurs familles", a-t-il expliqué.

De son côté, les équipes de défense des droits de l'Homme et de protection de l'enfance de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) enquêtent sur ces arrestations, a-t-on appris auprès de la Monuc.

La Monuc a plusieurs fois dénoncé la maltraitance de ces jeunes et enfants des rues, estimés à environ 20.000 à Kinshasa, et mis en garde contre leur manipulation à des fins politiques pendant la période électorale en RDC.

Le 29 octobre, le président sortant Joseph Kabila et le vice-président Bemba s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle.

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Rentrée parlementaire ce vendredi : Le premier jalon de la IIIème République

Aujourd'hui vendredi 22 septembre s'ouvre au Palais du peuple la première session extraordinaire de la première Assemblée nationale issue des élections du 30 juillet 2006.

Le rêve devient réalité à partir d'aujourd'hui vendredi 22 septembre. Le fait solennel demeure sans conteste l'ouverture de la première session extraordinaire de la nouvelle Assemblée nationale. La première institution issue des élections démocratiques après 40 ans. Donc, la première des institutions de la life République. Il s'agit d'un premier jalon. D'autres suivront : la présidence de la République, le Sénat, les assemblées provinciales et locales. Ainsi, on aura bouclé la boucle des institutions républicaines, mettant ainsi un terme à la crise de légitimité. Aujourd'hui vendredi 22 septembre s'ouvre au Palais du peuple la première session extraordinaire de la première Assemblée nationale issue des élections du 30 juillet 2006, après 40 ans des régimes dirigistes. La cérémonie marque ainsi l'aboutissement d'une étape d'un long processus de démocratisation émaillé de hauts faits politiques, tant sur le plan national qu'international, en vue de mettre un terme à la crise de légitimité dont les origines remontent à 1960.

Mais aussi des événements douloureux qui ont endeuillé à travers des guerres meurtrières et destructives, des pillages systématiques sans oublier un harcèlement moral excessif qui a fait perdre au Congolais tous ses repères. Le moment est important. Voire capital tant il pose les premiers pas d'une nouvelle aventure politique qui se veut fois porteuse d'espoirs.

Quoi de plus normal que l'ouverture ce jour de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale soit un événement riche en couleurs. Raison pour laquelle des imminentes personnalités étrangères effectueront le déplacement pour marquer d'une tache indélébile le premier jalon de la IIIème République.

Seulement, voilà. Au-delà de la solennité que requiert ce genre de cérémonies, c'est l'avenir de tout un peuple, de toute une nation qui est maintenant en jeu.

Le bureau de l'Assemblée et la majorité

Revenons à la session extraordinaire pour rappeler qu'elle sera marquée par l'élection du bureau provisoire d'abord. Il sera présidé par le député le plus âgé, secondé par deux de ses collègues les moins âgés.

Aussitôt, il sera question d'élaborer le Règlement intérieur avant de mettre en place le Bureau définitif de l'Assemblée nationale. Conformément à l'article 111 de la Constitution, il sera composé d'un président, un vice-président, un deuxième vice-président, un rapporteur. Un rapporteur adjoint, un questeur et un questeur adjoint.

Ce point à l'ordre du jour est d'importance capitale au regard du rôle que doit jouer le président de l'Assemblée nationale. Un choix judicieux s'impose pour autant que l'on doit tenir compte de ses qualités morales et intellectuelles en plus de son expertise politique tant sur le plan national qu'international, surtout en matière des us et coutumes parlementaires, de l'élaboration des lois et du contrôle de l'Exécutif.

En dehors de l'élection du bureau, il y a bien sûr la constitution des tendances au sein de l'Assemblée nationale pour disposer d'un côté de la majorité parlementaire, et de l'autre de l'opposition parlementaire. Ces blocs permettront, d'une part de proposer les noms des candidats Premier ministre, et de l'autre la désignation du chef de l'Opposition qui bénéficiera d'un statut spécial conformément aux dispositions légales.

Ce n'est pas une mince affaire tant l'objectif est de disposer d'une majorité cohérente et d'une opposition positive, gages de la stabilité des institutions. Ce sont là les premiers tests auxquels doivent faire face les députés pour avoir une idée de leurs capacités intellectuelles et politiques. Le cheminement vise dès maintenant à se départir de l'idée du partage des « responsabilités » afin de mieux maîtriser la nouvelle réalité du fonctionnement des institutions républicaines.

Une nouvelle dynamique politique

Evidemment, l'objectif étant d'insuffler une nouvelle dynamique politique dans le cadre de l'animation des institutions de la République. Bien des tâches attendent les nouveaux députés. Outre l'élaboration des lois, il existe des questions qui sont demeurées pendantes durant la transition, pour autant qu'elles n'ont pas été résolues.

Nous évoquons de prime abord le processus d'intégration de l'Armée et de la Police. Le Parlement doit veiller au grain car il s'agit d'une priorité dès lors que l'Armée et la Police sont le socle des institutions républicaines. Ensuite, il y a le cas des fonctionnaires et agents de l'Etat dans la quête de la mise en place de l'Administration apolitique, efficace et efficiente. Le dossier « Accord de Mbudi » rebondira dès les premiers jours ou moins de l'existence de l'Assemblée nationale. Et certainement, le Rapport Lutundula sur les contrats signés pendant la guerre, rapport qui n'a jamais été débattu lors des plénières de l'Assemblée nationale.

Car en fait, dans l'optique de la continuité de l'Etat, au-delà, le rôle de l'Assemblée nationale est de veiller à la bonne exécution du programme du gouvernement, à l'élaboration des lois impersonnelles, des grandes politiques de développement national. Aussi, dès lors que les institutions de Bretton Woods, la Commission européenne ont ressuscité « Esprit de La Baule » pour poser des conditions d'accès à l'aide au développement, il revient à l'Assemblée nationale de cultiver l'esprit de la « Bonne gouvernance ». C'est d'elle que dépend l'efficacité de la lutte contre la corruption et l'impunité en assumant avec beaucoup de responsabilité et de droiture le rôle de « contrôleur de l'Exécutif », l'Assemblée nationale aura inculqué une nouvelle dynamique politique qui fait toujours défaut en République démocratique du Congo.

Retenons que dans toute entreprise, c'est souvent la pose du « premier jalon » qui compte. Autant il est rassurant, autant le premier jalon est porteur d'espoirs. Pour le cas d'espèce, le « premier jalon », c'est l'Assemblée nationale issue des élections qui consacre ainsi la naissance de la IIIè République.

Le Potentiel

© Congo Vision


L'Amp et le Palu convolent en justes noces

Après l'Udemo de Nzanga Mobutu, le Parti Lumumbiste Unifié (Palu) vient à son tour d'accepter de soutenir la candidature de Joseph Kabila au second tour de l'élection présidentielle. Au moment opportun, le Patriarche Antoine Gizenga donnera la consigne de vote aux siens.

Le secrétaire général de Palu, Antoine Gizenga, a rendu publique ce jeudi 21 septembre 2006 la prise de position de son parti décidant de composer avec l'Amp. Troisième force politique après le Pprd et le Mlc, le Palu qui dispose de 34 sièges, accepte désormais de conforter la position de l'Amp dans la future Assemblée nationale.

“ Afin de permettre au pays de disposer bientôt de son président de la République élu, appelé à maintenir et à consolider l'unité nationale et la paix ainsi qu'à garantir la sécurité à tous, le Palu va soutenir la candidature de Monsieur Joseph Kabila au deuxième tour de la présidentielle. A cet effet, il donnera des consignes de vote dans ce sens à ses militants et il demandera un report des voix dans le même sens à ses sympathisants et à tous ceux qui avaient voté pour son candidat au premier tour de la présidentielle, à savoir Monsieur Antoine Gizenga ”.

Comme l'on peut bien s'en rendre compte, le Pprd dispose, à lui seul, de près de 111 députés. Avant l'intégrationn du Palu, l'Amp est parvenue à réunir 270 députés.

L'adhésion de Gizenga lui permettra de dépasser largement la majorité simple en comptant désormais plus de 300 députés sur les 500 que devra composer le Parlement. Il est constaté par ailleurs qu'en dépit de tous les exploits que continue à réaliser l'Amp, Jean-Pierre Bemba n'entend toujours pas baisser la garde. Celui-ci vient de coaliser avec quelques candidats malheureux du premier tour de l'élection présidentielle.

Report de la cérémonie de la présentation officielle des membres de la majorité parlementaire présidentielle

Prévue pour hier jeudi 21 septembre 2006 au Grand Hôtel Kinshasa, la cérémonie de la présentation officielle des membres de la majorité parlementaire présidentielle a été reportée à ce vendredi soir au même endroit.

Selon des sources officieuses proches de l'Alliance pour la majorité présidentielle qui est l'organisatrice de cette manifestation, ce report aurait été justifié par l'absence au pays du Président de la République Joseph Kabila, en voyage à New York. Selon ces sources, c'est au candidat Joseph Kabila que doivent être présentés ceux qui constituent les pions sur lesquels il aura à compter pour asseoir la force du Gouvernement qu'il est inéluctablement appelé à constituer grâce à la majorité parlementaire dont il dispose du fait des ralliements à l'Amp d'un grand nombre de formations politiques et de candidats indépendants, dont le Palu de Antoine Gizenga.

Ci-après la déclaration du Patriarche Antoine Gizenga :

PARTI LUMUMBISTE UNIFIE-PALU (Siège : n°466, Avenue des Cannas, 9ème Rue, Léopoldville / Limete) Celtel 0999914499, Oasis 0898919438

PRISE DE POSITION DU PARTI LUMUMBISTE UNIFIE RELATIVE AUX COALITIONS POLITIQUES POST-ELECTORALES ET AU DEUXIEME TOUR DE LA PRESIDENTIELLE

Faisant suite à sa déclaration politique du 13 septembre 2006, le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) avait initié des contacts de travail politique avec les groupes politiques significatifs de l'échiquier congolais.

II avait également entrepris une large consultation de sa Base en vue de l'élaboration d'une position politique idoine en rapport avec les enjeux nationaux de l'heure ainsi qu'avec ses convictions politiques fondamentales et ses intérêts légitimes.

Prenant en compte les avis de la Base et considérant les réactions reçues de la part des uns et des autres à la suite des contacts de travail politique, notamment celle de l'AMP dont les vues et les objectifs se sont avérés convergents avec ceux du PALU, la Direction Politique du Parti annonce les positions politiques suivantes, arrêtées par elle :

1. Le PALU s'inscrit dans la recherche de l'appartenance au groupe majoritaire qui sera constitué dès l'entrée en fonction de l'Assemblée Nationale le 22 septembre 2006.

2. Comme ce groupe ne peut être obtenu que par coalition, le PALU va constituer la sienne avec l'AMP en vue de la mise au point d'un programme commun de gestion du pays, véritablement conçu pour une bonne gouvernance progressiste de la Nation, et dans le but de garantir une stabilité suffisante et nécessaire aux institutions étatiques à mettre en place.

3. Pour le pilotage et la mise en oeuvre de ce programme, le PALU entend occuper et jouer les rôles de tout premier plan.

4. En conséquence et, afin de permettre au pays de disposer bientôt de son Président de la République élu, appelé à maintenir et à consolider l'unité nationale et la paix ainsi qu'à garantir la sécurité à tous, le PALU va soutenir la candidature de Monsieur Joseph KABILA au deuxième tour de la présidentielle.

A cet effet, il donnera des consignes de vote dans ce sens à ses militants et il demandera un report des voix dans le même sens à ses sympathisants et à tous ceux qui avaient voté pour son candidat au premier tour de la présidentielle, à savoir Monsieur Antoine GIZENGA.

Le PALU réaffirme qu'il ne s'est déterminé qu'avec la seule prise en compte de l'intérêt de la Nation qui, en tout premier lieu, est la non balkanisation du Congo, notre pays, ainsi que de ses propres convictions et intérêts politiques.

“ LE PEUPLE VAINCRA ”

Fait à Léopoldville, le 19 septembre 2006
Pour le Parti Lumumbiste Unifié (PALU)

LE SECRETAIRE GENERAL CHEF DU PALU
= Antoine GIZENGA=

C.L./MMC

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51 ministres et mandataires obligés de démissionner ce vendredi à l'Assemblée nationale

Les 500 députés, grands vainqueurs des législatives du 30 juillet, sont attendus aujourd'hui vendredi 22 septembre au Palais du Peuple en plénière. L'ordre du jour, selon un communiqué signé par le Secrétaire général de l'Assemblée nationale M. Tshiswaka Tshibanda Constantin, comprend l'installation du bureau provisoire, la validation de mandat l'élection et l'installation du bureau définitif, l'élaboration et l'adoption du Règlement Intérieur.

La composition du bureau provisoire, sauf changements de dernières minutes, est presque connue. On aura Mbenza Thubi Joseph comme président, Madame Mbambu Mughole Juliette et M. Banza Dany comme assistants. Le premier en raison de son âge avancé, et les suivants par le simple fait qu'ils sont les élus les moins âgés. La Loi électorale le veut ainsi.

C'est au niveau de la validation de mandat que les choses risquent de se compliquer. Allusion faite à la polémique que suscite l'interprétation de la disposition de la loi électorale sur l'incompatibilité de mandat de député avec les fonctions d'un membre du gouvernement, d'institution d'appui à la démocratie, des Forces armées, de la police nationale et des services de sécurité, magistrat, agent de carrière des services publics de l'Etat, cadre politico-administratif de la territoriale, mandataire public actif, membre des cabinets du Président de la République, du Premier ministre, du Président de l'Assemblée nationale, du Gouvernement, etc. Pour certains juridistes qui s'en tiennent à la lettre et à l'esprit de l'article 108 de la Constitution, rien à redire, les ministres, vice-ministres, ADG, PCA, et Gouverneurs de provinces qui se sont faits dernièrement élus députés nationaux doivent faire un choix.

Quant à l'élection du bureau définitif, ce n'est pas faux de dire que la tâche ne sera pas facile. La désignation des membres du bureau définitif fera l'objet d'intenses tractations entre différentes formations politiques. C'est l'un de grands enjeux des alliances.

Ci-après, la liste des ministres, vice-ministres, mandataires, membres de cabinets, sénateurs, et gouverneurs de provinces pour qui la plénière est un temple d'immolation :

Ministres

1. Emile Bongeli Ye Ikelo Ya Ato (Santé, PPRD) ; 2. José Engbanda Mananga (Tourisme, RCDN) ; 3. Ingele Ifoto (Mines, Camp de la Patrie) ; 4. Honorius Kisimba Ngoy (Justice, UNAFEC) ; 5. Théophile Mbemba Fundu (Intérieur, PPRD) ; 6. Adolphe Onosumba (Défense, RCD) ; 7. Kisimba Ngoy (Justice, Opposition politique) ; 8. François Mwamba (Budget, MLC) ; 9. Delly Sessanga (Plan, MLC) ; 10. Célestin Vunabandi (Portefeuille, RCD) ; 11. Athanase Matenda (Fonction publique, Société civile) ; 12. José Makila (Travaux publics, MLC) ; 13. Pardonne Kaliba (Développement rural, Maï-Maï) ; 14. Constant N'Dom Nda Ombel (Agriculture, MLC) ; 15. Jacques Lunguana (Sports, MLC) ; 16. Salomon Banamuhere (Energie, PPRD) ; 17. Mukendi Tshambula (Industrie, PPRD).

Vice-ministres

1. Patrick Mayombe (Intérieur, MLC) ; 2. Mohamed Bule (Défense, MLC) ; 3. Budu Tandema (Justice, RCD/K-ML) ; 4. Trésor Kapuku (Budget, RCD) ; 5. Angélique Milemba (Portefeuille, MLC) ; 6. Louis Léonce Muderwa (Mines, PPRD) ; 7. Jeanne Bunda (Travail, PPRD) ; 8. Jérôme Kamate (Enseignement supérieur, RCD/K-ML) ; 9. Denis Kashoba (Finances, MLC).

Gouverneurs de provinces

1. Dominique Kanku Kabengele (MLC, gouverneur du Kasaï Oriental) ; 2. Médard Autsai Asenga (PPRD, Vice-gouverneur de la Province Orientale) ; 3. Ghislain Chikez Diemu (PPRD, vice-gouverneur du Katanga) ; 4. César Tsatsa Di Ntumba (PPRD, Gouverneur du BasCongo) ; 5. Gilbert Tshiongo Tshibinkubula (PPRD, Gouv. Kasaï-Occidental).

ADG et PCA

1. Modeste Bahati Lukwebo (Indépendant, ADG Sonas) ; 2. Jean Beya wa Kamwanga (PPRD, DGA à la DGM) ; 3. Charles Bofasa Djema (GR, PCA à l'Office des Routes) ; 4. Adam Bombole Intole (MLC, PCA à l'Ocpt) ; 5. Trésor Kapuku Ngoy (RCD, DG à l'Ogedep) ; 6. Jacques Lumeya Dhu Maleghi (Camp de la Patrie, PCA INSS) ; 7. Omer Egwake (MLC, PCA à la RVF) ; 8. Martin Mukonkole (RCD/N, Administrateur à l'Onatra).

Membres de cabinets

1. Jacques Bonyoma Falanga (PPRD, conseiller à la présidence) ; 2. Barnabé Kikaya Bin Karubi (PPRD, Secrétaire particulier du Chef de l'Etat) ; 3. Théodore Mugalu Wa Mahingu (PPRD, Chef de la Maison civile du chef de l'Etat) ; 4. Katumba Mwanke (PPRD, Ambassadeur Itinérant) ; 5. Denis Kambay (Camp de la Patrie, Conseiller du Ministre des Mines) ; 6. Antoine Ghonda Mangalibi (PPRD, Ambassadeur Itinérant) ; 7. Guillaume Samba Kaputo (PPRD, Conseiller Spécial du Chef de l'Etat en matière de sécurité).

Sénateurs

1. Lambert Mende Omalanga (CCU) ; 2. Marie-Ange Lukiana Mufwankolo Dialukupa (PPRD).

(Yes)

La Prospérité


 
 
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